Lucky Luke Wikipedi

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Lucky Luke 8 Lucky Luke

Il s’agit d’une adaptation pratiquement conforme du premier dessin animé intitulé simplement Lucky Luke (puis renommé Daisy Town par la suite) sorti en 1971. Dix courts-métrages ont aussi été réalisés par la même équipe, pour la télévision. Basés sur les albums de la série, chacun comprend un invité vedette[73]. Le Lucky Luke incarné par l’acteur ne ressemble pas physiquement au Lucky Luke de la bande dessinée puisqu’il porte un long cache-poussière blanc et un chapeau à bords plats, en revanche, les caractéristiques du héros sont conservées[s 17]. Entre mars 1974 et février 1975, la série va avoir son propre journal de bande dessinée.

En 1951, sort le troisième album, Arizona, qui comprend la première histoire, ainsi que la septième. La même année, la série réapparaît dans Spirou après plusieurs mois d’absence. Nettoyage à Red-City parait du no 685 au no 697 et Hors-la-loi du no 701 au no 731. La politique des éditions Dupuis étant que les séries vedettes soient pratiquement toujours au sommaire, les histoires s’enchaînent rapidement durant l’année 1952. Tumulte à Tumbleweed est publié du no 735 au no 754, Le Retour des frères Dalton du no 755 au no 764 et Lucky Luke et le Docteur Doxey du no 765 au no 786. Le quatrième album intitulé Sous le ciel de l’Ouest sort la même année et contient les histoires huit, neuf et dix.

Articles connexes[modifier modifier le code]

À quelques exceptions près, il porte toujours une chemise jaune, un gilet noir, un foulard rouge, un pantalon bleu, des bottes marron et un chapeau blanc. Son nom, inventé par Morris, vient de « Luck » qui signifie « chance » et de « Lucky », « chanceux »[d 3]. Il s’agit même d’une des premières séries de bandes dessinées franco-belges de ce genre https://lucky8fr1.com.

  • Dans le même registre les stéréotypes envers les Mexicains qui font la sieste, les Chinois systématiquement blanchisseurs ou restaurateurs et les Amérindiens qui parlent petit nègre vont disparaitre de la série[17].
  • Jacques Attali, conseiller de Nicolas Sarkozy et de François Mitterrand, a déclaré adorer la série.
  • Belle Starr mis en scène dans l’histoire du même nom, est une riche femme qui paie les cautions des bandits pour qu’ensuite ils travaillent pour elle[s 5].
  • Il est fondé par René Goscinny qui occupe le poste de directeur de la publication et Morris au poste de directeur artistique.

Ainsi, lors de sa première apparition, son nom est écrit « Ran-tan-plan », lors de la deuxième son nom devient « Ran-Tan-Plan » puis « Ran Tan Plan ». En 1987, quand il devient le héros de sa propre série de bande dessinée, il devient « Rantanplan »[d 9]. Le grand-père sur son fauteuil roulant, qu’il manie habilement, et bien souvent armé d’un vieux fusil.

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Il lui arrive parfois de converser avec ses congénères, qu’il prend d’ailleurs souvent de haut, se montrant même grossier avec les chevaux d’attelage[d 8]. Lucky Luke – tome 8 – Chasseur de primes est le titre du livre qui est très recherché aujourd’hui. En devenant membre, vous pouvez lire des milliers de livres en ligne, ou les télécharger sur votre gadget. Le service prend en charge une variété de plates-formes allant de PC, Android, tablette, iPhone et Kindle. Par exemple, l’album La Ballade des Dalton et autres histoires (1986) comprend Grabuge à Pancake Valley (1955), La Ballade des Dalton, Un Amour de Jolly Jumper et L’École des shérifs (1978). Cet article dresse la liste des histoires de Lucky Luke dans leur ordre de parution.

  • Morris tenait en revanche à dessiner entièrement les histoires longues destinées aux albums[c 4].
  • Morris quitte Dargaud pour fonder sa propre maison d’édition, Lucky Productions.
  • C’est d’ailleurs sous l’influence des collaborateurs de Mad qu’il fait de Lucky Luke une véritable parodie[8].
  • Fingers présent dans l’histoire du même nom est un magicien dont les mains volent sans qu’il puisse les contrôler ; il va aider les Dalton à s’échapper du pénitencier, puis va être placé sous la responsabilité de Lucky Luke[s 14].
  • Nitroglycérine est publiée du no 942 au no 946 de Pif Gadget, puis en album en 1987[13].
  • La ruée vers l’or et l’arrivée de nouveaux colons sur des terres indiennes sont les sujets de nombreux albums.

L’histoire Ruée sur l’Oklahoma est cité dans un des cours d’Eric Agostini, professeur de droit à la faculté de Bordeaux. L’acteur Tom Novembre a cité la série comme une de ses bandes dessinées préférées[107]. Dans le domaine politique, le Premier ministre turc Turgut Özal a déclaré, sous forme de provocation, ne lire que Lucky Luke.

Jeux vidéo[modifier modifier le code]

En 1953, l’histoire Chasse à l’homme paraît du no 787 au no 808 de Spirou et Lucky Luke contre Pat Poker, le cinquième album, sort et contient les histoires onze et treize. L’année suivante, sort le sixième album, Hors-la-loi contenant les histoires douze et quatorze. Les histoires Lucky Luke et Phil Defer « le Faucheux » et Lucky Luke et Pilule sont publiées dans le journal Le Moustique respectivement du no 1464 au no 1494 et du no 1508 au no 1516 .

  • En revanche, Lucky Luke est purement et simplement absent du film, remplacé par le second rôle Buck Carson.
  • Mais la collaboration se termine mal entre Morris et les deux scénaristes.
  • Aux États-Unis, Morris a fait, par l’intermédiaire de Jijé, une rencontre capitale, celle du Français René Goscinny, qui travaille à l’époque à la chaîne dans une entreprise de cartes postales fabriquées à la main.
  • Ainsi la fin de la douzième histoire Hors-la-loi a été changée, car jugée trop sanglante.

La série est publiée ensuite dans le journal français Pif Gadget à partir de 1978, avec comme premier récit à suivre La Ballade des Dalton du no 500 à no 502[13]. Sont ensuite publiées plusieurs courtes histoires, L’École des shérifs dans le no 506 de Pif Gadget, Un amour de Jolly Jumper dans le no 2117 de Spirou et La Corde du pendu dans le no 2172. L’histoire Le Magot des Dalton est publiée en 1979 dans le magazine VSD (1980 en album). Deux histoires courtes sont publiées dans Spirou, La Mine du chameau et Les Dalton prennent le train respectivement dans le no 2214 et no 2218[2]. Le Bandit manchot est publiée en 1981 dans le journal Tele Junior et la même année en album.

Laurent Gerra

Elle va obligatoirement être au sommaire de chaque numéro soit avec des histoires courtes complètes ou des histoires à suivre, elle fait aussi la couverture des douze numéros. À partir du no 8 est publiée l’histoire à suivre Le Cavalier blanc qui va se terminer dans le no 12, le dernier numéro du journal avant sa disparition définitive. La série est créée en 1946 dans l’almanach 1947 du journal Spirou avec le récit complet Arizona 1880. L’année suivante est publiée pour la première fois une histoire à suivre La Mine d’or de Dick Digger, dans les journaux Spirou du no 478 au no 502. Cette même année, en 1949, sort le premier album de la série La Mine d’or de Dick Digger, il s’agit d’un album broché paru aux éditions Dupuis qui comprend les histoires deux et trois, suivi du deuxième album Rodéo qui comprend les histoires quatre, cinq et six[61]. L’année suivante paraissent dans Spirou les histoires, Jours de round-up du no 619 au no 629, Le Grand Combat du no 630 au no 646.

  • Jesse James, se prend pour le Robin des Bois de l’Ouest, mais est surtout un voleur méchant et sans foi ni loi.
  • Les plus marquants sont les frères Dalton, qui sont les cousins des véritables Dalton que Morris avait déjà mis en scène auparavant, mais que ce dernier avait fait mourir à la fin de l’histoire.
  • C’est Joe-la-Gachette l’ennemi de l’histoire qui porte le même nom, puis Face-à-Tabac dans l’histoire suivante Jours de round-up.

La même année sort un jeu de puissance 4 intitulé Les cinq Dalton à l’effigie des frères Dalton[s 27]. En 1980, sort un jeu de sept familles avec les personnages de la série[s 28]. La même année sortent deux jeux de plateau intitulés pour l’un La ballade des Dalton inspiré du Monopoly[s 29] et pour l’autre Lucky Luke le cheval de fer[s 30] L’année suivante, sort un jeu de 52 cartes à l’effigie des personnages de la série[s 31]. En 2002, sort un jeu de carte inspiré de la scopa intitulé Lucky Luke, la bataille contre les Dalton[s 32].

Laurent Gerra présente Lucky Luke (Karl Lagerfeld)

Fingers présent dans l’histoire du même nom est un magicien dont les mains volent sans qu’il puisse les contrôler ; il va aider les Dalton à s’échapper du pénitencier, puis va être placé sous la responsabilité de Lucky Luke[s 14]. Dans la cent-deuxième histoire, Le Pont sur le Mississipi, les frères Bat et Dick Cayman, dont l’aîné est maire des deux villes que doit relier le pont, sabotent sa construction pour ne pas perdre leur puissance[s 15]. Dans l’histoire Le Prophète, Lucky Luke doit rattraper les Dalton et le prophète Dunkle qui a embrigadé Averell Dalton[s 16]. Rantanplan est une parodie du chien Rintintin et à la différence de ce dernier, Rantanplan est stupide[c 3].

Albert Uderzo a cru que le personnage du pied-tendre est une caricature de lui-même, mais Morris affirme plus tard qu’il ne s’agit que d’une coïncidence[59]. On croise quelques personnalités contemporaines dans certains albums, notamment Louis de Funès et Patrick Préjean dans Le Bandit manchot, Jack Palance en Phil Defer[52] dans l’album du même nom, ou Lee Van Cleef en Eliot Belt dans Chasseur de primes. Dans La Diligence, Alfred Hitchcock apparaît sous les traits d’un barman et le joueur de poker ressemble à John Carradine[53]. Dans Le Ranch maudit, Christopher Lee apparaît sous les traits d’un agent immobilier véreux, Groucho Marx en chasseur de bisons, et Serge Gainsbourg en ivrogne. Dans cette même histoire, Lucky Luke va aider une vieille dame à emménager dans une maison appelée le ranch Bates, comme le personnage de Norman Bates de Psychose.

Les Aventures de Lucky Luke d’après Morris – Tome 10

Une des figures de l’Ouest qu’on retrouve le plus dans Lucky Luke est le shérif. Personnage discret, voire peu malin ou tout aussi pleutre que les citoyens qu’ils sont censés protéger, afin de ne pas faire d’ombre au héros, il porte toujours la barbe ou la moustache et se trouve être soit très gros, soit très maigre. Chargé de faire respecter la loi, il est souvent débordé, ce qui permet l’entrée en scène de Lucky Luke[c 7]. Les transmissions avec l’Europe étaient parfois difficiles, au point que pour économiser des timbres, Morris dessine pendant quelque temps ses planches recto-verso. De ce fait, une planche n’est pas parue, ni dans le journal ni en album, les photograveurs des éditions Dupuis ne s’étant pas aperçus que le verso avait aussi été utilisé[4].

  • Dans Le Cavalier blanc, le personnage titre présente l’apparence de John Barrymore[52].
  • Plusieurs personnes publiques ont été surnommées, par les médias, du nom de personnages issus de la série.
  • Les frères Dalton sont les premiers personnages historiques à apparaître dans l’histoire Hors-la-loi (1951).
  • Les premiers ennemis inventés que doit affronter Lucky Luke sont Big Belly, Mestizo et Cheat dans l’histoire Arizona 1880.
  • Il s’agit d’une adaptation pratiquement conforme du premier dessin animé intitulé simplement Lucky Luke (puis renommé Daisy Town par la suite) sorti en 1971.

Du côté de la bande dessinée, quelques auteurs se sont réclamés de la série comme Zep, l’auteur de Titeuf[107],[108], ou encore Christophe Blain[107], qui dit avoir appris à lire avec Lucky Luke[109]. Dans le même registre les stéréotypes envers les Mexicains qui font la sieste, les Chinois systématiquement blanchisseurs ou restaurateurs et les Amérindiens qui parlent petit nègre vont disparaitre de la série[17]. La plongée verticale est un angle de vue plus rarement utilisé dans la série, mais dont la particularité permet à elle seule de faire un gag.

By Achdé and various writers (since

Dans l’histoire La Guérison des Dalton, il révèle une nature honnête après la thérapie du docteur Otto von Himbeergeist, mais naïf et paresseux il se laisse entraîner par ses frères[d 16]. Il apparaît pour la première fois dans Sur la piste des Dalton la trentième histoire de la série, publié pour la première fois en 1960. Il « travaille » dans la prison du Texas où sont emprisonnés les frères Dalton. Il apparaît presque toujours avec eux, les suivant à la trace chaque fois qu’ils s’évadent du pénitencier. Physiquement il possède un pelage marron, une grosse truffe noire et des oreilles pointues[d 9]. Cheval rapide (on dit même qu’il est le plus rapide de l’Ouest), il n’a pas peur du danger et sauve Lucky Luke à plusieurs reprises dans la série.

  • En juin 1949, après plusieurs mois passés au Mexique, ses compagnons de voyage repartent vers l’Europe[6].
  • Le journal, lancé en 1974 alors que les journaux de bande dessinée entrent dans une période de crise, ne paraît que l’espace d’une année et de 12 numéros[14].
  • Un autre président américain représenté est Rutherford Birchard Hayes, qui lui aussi confie des missions, surtout dans l’histoire L’Homme de Washington, où il est escorté par Lucky Luke pendant sa campagne à travers les États-Unis[s 1].
  • La même année est publiée dans le troisième numéro de Super Pocket Pilote, une histoire complète de huit pages intitulée Promenades dans la ville, puis dans le quatrième numéro une histoire de seize pages intitulée La Bataille du riz.

Jean-Luc Mélenchon, pour se moquer des mouvements trotskyste, lambertiste et pabliste, les a appelés « les O’Hara et les O’Timmins », clin d’œil à l’épisode Les Rivaux de Painful Gulch. Jacques Attali, conseiller de Nicolas Sarkozy et de François Mitterrand, a déclaré adorer la série. Le ministre des affaires étrangères français de 1991 à 1995, Hubert Védrine a cité la série comme une de ses bandes dessinées préférées[107]. Le succès de la série en fait une référence pour plusieurs générations. À commencer par la formule « L’homme qui tire plus vite que son ombre », inventée par René Goscinny, qui est devenue très célèbre dans le monde francophone[d 1] et même synonyme de rapidité. Abraham Lincoln, président des États-Unis entre 1861 et 1865, confie à plusieurs reprises des missions à Lucky Luke[d 28].

Conseils de lecture – Western : direction le grand Ouest !

Gerra reviendra au scénario pour Les Tontons Dalton, avec l’aide de Jacques Pessis, en 2014[68]. Cette option a été préférée à l’idée de faire revenir d’outre-tombe les fameux bandits. Se différencier de leur véritable histoire permet à René Goscinny de mettre plus de fantaisie dans les personnages des Dalton. Deux ans plus tard, sur une idée de Morris d’introduire un nouveau personnage pour la série, Rantanplan, un chien stupide, parodie de Rintintin, fait son apparition dans l’histoire Sur la piste des Dalton[c 3]. Il s’agit d’une des bandes dessinées les plus connues et les plus vendues en Europe, elle a été traduite dans de nombreuses langues.

  • Dans l’histoire, Lucky Luke et Phil Defer « le Faucheux » il a pour ami O’Hara[s 10].
  • Le style graphique que s’impose Achdé est celui de la série qui va de l’histoire Calamity Jane à l’histoire Le Fil qui chante[21].
  • Si, au début de la série, il n’exprime que rarement ses opinions, à partir de la trentième histoire Sur la piste des Dalton il devient sous la plume de René Goscinny un commentateur de l’action.
  • Il apparaît dans la plupart des albums où se déroule un grand trajet à travers les États-Unis, ainsi il fait sa première apparition dans la quarante-septième histoire, La Diligence, puis il revient dans Le Fil qui chante, La Fiancée de Lucky Luke et Belle Starr.
  • Marcel Dalton présent dans l’histoire du même nom est l’oncle des Dalton, banquier en Suisse il est le seul membre honnête de la famille et va engager ses neveux dans une banque qu’il ouvre aux États-Unis[s 13].

C’est d’ailleurs sous l’influence des collaborateurs de Mad qu’il fait de Lucky Luke une véritable parodie[8]. C’est aussi pendant son séjour aux États-Unis que Morris donne naissance aux Dalton, s’inspirant des véritables frères Dalton[c] sur lesquels il se documente à la bibliothèque de New York[c 2]. La série met en scène Lucky Luke, cow-boy solitaire au Far West, connu pour être « L’homme qui tire plus vite que son ombre », accompagné par son cheval Jolly Jumper et de temps en temps par le chien Rantanplan. Lors de ses aventures, il doit rétablir la justice dans le Far West en pourchassant des bandits dont les plus connus sont les frères Dalton. La série est truffée d’éléments humoristiques qui parodient les œuvres de western. Avec le décès de Morris, et conformément à sa volonté, Lucky Luke poursuit ses aventures avec un nouveau dessinateur, Achdé.

Liste des histoires de Lucky Luke

Elle a participé à l’élaboration des règles et caractéristiques qui sont devenues par la suite des classiques de ce style de bande dessinée[51]. Quand Morris quitte Dargaud pour Lucky Productions en 1990, il en profite pour refaire le dessin du quatrième de couverture des albums. Lucky Luke qui jusque-là tirait avec un revolver dans l’estomac de son ombre, désormais tire avec deux armes en plein cœur de son ombre[f], la fumée sortie des revolvers est aussi gonflée pour rendre l’image plus impressionnante.

  • L’acteur Terence Hill, vedette du western comique italien, l’a mis en scène tout en incarnant le personnage titre.
  • C’est la fin censurée qui sera publiée dans le journal Spirou en 1952[43].
  • Il exerce son métier de juge dans le saloon de Langtry au Texas où il terrorise les habitants avec des amendes qu’il encaisse lui-même.
  • Morris reste aux États-Unis, d’où il continue d’envoyer régulièrement des planches au journal Spirou.

Dans la fin classique de l’histoire, Bob Dalton est arrêté par Lucky Luke, puis on découvre après qu’il est mort, mais il n’est pas dit que c’est Lucky Luke qui l’a abattu. La fin de l’histoire présente dans la réédition de la collection « Gag de poche » de 1964 est complètement différente puisqu’on voit Bob Dalton mourir après qu’une balle — que l’on suppose tirée par Lucky Luke — lui a traversé la tête. Cette fin explique mieux la haine, dans l’histoire Les Cousins Dalton, des frères Dalton, cousins des Dalton de l’histoire Hors-la-loi, envers Lucky Luke. C’est la fin censurée qui sera publiée dans le journal Spirou en 1952[43].

Premières années[modifier modifier le code]

Un autre président américain représenté est Rutherford Birchard Hayes, qui lui aussi confie des missions, surtout dans l’histoire L’Homme de Washington, où il est escorté par Lucky Luke pendant sa campagne à travers les États-Unis[s 1]. Edwin Drake alias le colonel Drake, apparaît dans l’histoire À l’ombre des derricks, il est à l’origine de la fièvre du pétrole dans la ville de Titusville, mais il aide Lucky Luke à rétablir la justice dans la cité[d 29]. Edward Creighton et James Gamble, ingénieurs de la Western Union apparaissent dans l’histoire Le Fil qui chante[d 30].

  • L’Arche de Rantanplan résonne avec l’actualité grâce à sa galerie de personnages.
  • Le groupe Carimi cite aussi Lucky Luke dans leur chanson Ayiti Bang Bang en 2001[111].
  • En littérature, Ma Dalton est citée dans le livre Forages en eaux profondes sur l’affaire Elf de Valérie Lecasble et Airy Routier.
  • Le blanchisseur toujours de petite taille et d’origine chinoise, est discret, modeste et parle un langage incompréhensible composé de figures de styles stéréotypées.
  • Sont ensuite publiées plusieurs courtes histoires, L’École des shérifs dans le no 506 de Pif Gadget, Un amour de Jolly Jumper dans le no 2117 de Spirou et La Corde du pendu dans le no 2172.

Il possède plusieurs qualités assez inhabituelles pour un cheval, puisqu’il peut tenir en équilibre sur un fil avec un piano sur le dos, monter aux arbres, compter, forcer les serrures et jouer aux échecs, battant même souvent Lucky Luke à ce jeu. Excellent compagnon, il lui arrive de faire la lessive, le ménage et la cuisine pour Lucky Luke. Très susceptible, il peut se vexer lorsque son cow-boy lui adresse une remarque désagréable. Il déteste Rantanplan et ne manque jamais une occasion de le critiquer[d 8]. Héros éponyme de la série, Lucky Luke est un cow-boy solitaire réputé être « l’Homme qui tire plus vite que son ombre ».

La protection animale, nouveau “cheval de bataille” de Lucky Luke

Au bout de deux albums, malgré de bons chiffres de vente, Kid Lucky est interrompu par Morris, qui estime que la série n’a pas le potentiel nécessaire pour continuer[19]. Avec ce changement d’éditeur, la popularité et les ventes d’albums de Lucky Luke s’accroissent considérablement[c 2]. La série Lucky Luke fait sa dernière apparition dans le journal Spirou du no 1537 au no 1556 avec l’histoire Le Pied-Tendre[2]. Contrairement à la rumeur, Morris n’a quitté Dupuis ni à la demande de René Goscinny qui souhaite réunir ses séries dans Pilote, ni parce que Dupuis aurait refusé d’imprimer Lucky Luke sur des albums cartonnés[10]. La série met en scène le personnage de Lucky Luke, connu pour être « L’homme qui tire plus vite que son ombre », accompagné de son cheval Jolly Jumper. Il fait régner la loi dans l’Ouest américain et affronte des bandits historiques ou inventés dont les plus connus sont les frères Dalton[1].

  • Jean Léturgie et Xavier Fauche seront, pour Morris, les scénaristes qui vont le plus se rapprocher du style à plusieurs niveaux de René Goscinny (premier degré pour les enfants, et second degré pour les adultes)[15].
  • Au bout de deux albums, malgré de bons chiffres de vente, Kid Lucky est interrompu par Morris, qui estime que la série n’a pas le potentiel nécessaire pour continuer[19].
  • La série se déroule sur une période de 40 ans, de 1861 (juste avant la guerre de Sécession qui débute en avril) jusqu’à la fin du siècle.
  • Se différencier de leur véritable histoire permet à René Goscinny de mettre plus de fantaisie dans les personnages des Dalton.
  • Il apparaît pour la première fois dans Sur la piste des Dalton la trentième histoire de la série, publié pour la première fois en 1960.

En 1972, est publiée l’histoire à suivre intitulé Chasseur de primes du no 658 au no 679 (1972 en album). En 1973, sont publiées deux histoires à suivre, Le grand duc du no 690, puis L’Héritage de Rantanplan, qui est la dernière histoire publiée dans le journal, du no 717 jusqu’au no 736. Les ennemis sont très présents dans la série, et si certains sont des personnages historiques du Far West, un grand nombre sont des personnages fictifs.

Albums : La collection originale Dargaud – Lucky Productions – Lucky Comics[modifier modifier le code]

Sa principale particularité est de souvent finir les phrases de son frère William[d 13]. Des rails sur la prairie sera le premier album qui marquera la collaboration de Morris et Goscinny avec ce dernier au scénario. Conseils pour acheter ou vendre ses objets de collection, valeur selon argus. Prix BD, Tintin, Asterix,.., pin’s, télécartes, vente pièce de monnaie, billet, pièce argent, euro, actions anciennes et emprunts, sous bocks, verres, porte clés, estimation jouets anciens, Dinky Toys, timbres, mignonnettes, bijoux, miniatures parfum… L’Arche de Rantanplan résonne avec l’actualité grâce à sa galerie de personnages.

  • La présence régulière de Lucky Luke dans le journal Pilote ne durera que cinq ans.
  • Dans l’histoire Le Klondike, Lucky Luke affronte Soapy Smith un bandit qui s’empare de l’or des pionniers[s 6].
  • L’année 1961 est faste pour la série, avec la publication des histoires à suivre Les Rivaux de Painful Gulch du no 1186 au no 1207 (1962 en album), Billy the Kid du no 1210 au no 1231 (1962 en album) et Les Collines noires du no 1232 au no 1253 (1963 en album).
  • Il apparaît aussi de manière anecdotique dans d’autres histoires de la série[d 31].

Buffalo Bill apparaît pour la première fois dans le préambule de l’histoire Le Fil qui chante, puis il réapparaît dans Le Pony Express, Belle Starr et La Légende de l’Ouest[d 24]. Jesse James, se prend pour le Robin des Bois de l’Ouest, mais est surtout un voleur méchant et sans foi ni loi. Il apparaît principalement dans l’histoire à son nom où apparaissent aussi son frère ainé et complice Franck[d 25] et son cousin Cole Younger[d 26], puis seul dans Belle Starr. Avant cela, il apparaît trois fois dans la série avec une personnalité et un physique différents de ceux qu’il aura par la suite[d 27]. Il a la particularité d’être aussi le plus bête, sa phrase fétiche étant « Quand est-ce qu’on mange ? Il est souvent le souffre-douleur de ses trois frères, et surtout de Joe.

Résumé de la série Lucky Luke – Intégrales

Black Bart, bandit qui attaque les diligences apparaît dans l’histoire La Diligence[d 31]. Mark Twain, journaliste au Territorial Enterprise apparaît lors de sa rencontre avec Lucky Luke dans l’histoire L’Héritage de Rantanplan. Brigham Young, chef spirituel de la communauté mormone, apparaît dans l’histoire Le Fil qui chante, où apparaît aussi Washakie chef des amérindiens Shoshones[d 32]. Le juge Roy Bean fait sa seule véritable apparition dans l’histoire Le Juge qui lui est dédiée[d 22], mais on peut noter que c’est lui qui fera remarquer dans La Corde au cou aux Dalton qu’ils peuvent se marier pour ne pas être pendus. Il exerce son métier de juge dans le saloon de Langtry au Texas où il terrorise les habitants avec des amendes qu’il encaisse lui-même.

Ainsi, un promoteur immobilier utilise l’image de Lucky Luke pour ses campagnes publicitaires dans les années 1970 et le quotidien Sud Ouest a utilisé l’image de Lucky Luke pour vendre des abonnements en 2001[107]. Certains personnages publics vont se déguiser en Lucky Luke, ainsi le patineur artistique Philippe Candeloro fait un spectacle en costume de Lucky Luke. Alain Bashung pose en costume de Lucky Luke pour le magazine Les Inrockuptibles de janvier 2003 et Laurent Gerra a posé habillé en Lucky Luke pour l’affiche de son spectacle Laurent Gerra flingue la télé[107]. En 1994, à nouveau, Lucky Luke a son propre périodique (mensuel), cette fois chez Semic, qui ne dure encore que quelques numéros, du numéro 1 (juin 1994) au numéro 8 (janvier 1995)[85],[86]. Comme son frère William, il est souvent utilisé comme faire-valoir au cours des aventures[d 16].

Calamity Jane

L’envolée arrière, présente par exemple dans l’histoire Des barbelés sur la prairie qui se moque de l’optimisme du fermier d’être « enfin libre ! Fin 2011, les éditions Lucky Comics décident de reprendre la série Kid Lucky dans le même esprit que Les aventures de Lucky Luke sous le nom de Les aventures de Kid Lucky d’après Morris. Achdé reste au dessin et écrit lui-même le scénario pour les deux premiers albums, L’apprenti cowboy et Lasso périlleux[24]. En 1971, Lucky Luke devient un héros de dessin animé avec le film Lucky Luke, renommé plus tard Daisy Town, dont Goscinny écrit le scénario et Morris le scénarimage.

Un second film, La Ballade des Dalton, sort en 1978, réalisé par les deux auteurs avec l’aide de Pierre Tchernia, au sein des studios Idéfix (créés par Goscinny, Uderzo et Dargaud). Goscinny étant mort l’année précédente d’un arrêt cardiaque, il n’a pas pu assister au montage final du film[d 1]. Morris quitte Dargaud pour fonder sa propre maison d’édition, Lucky Productions.